En Egypte, l’ANRT mène une lutte continue contre les réseaux illégaux et les structures qui fournissent des services de télécommunications sans licence. De nombreux équipements illégaux ont déjà été saisis.
L’Autorité nationale de régulation des télécommunications (ANRT) d’Egypte a annoncé, le jeudi 17 octobre, la saisie d’équipements de télécommunications illégaux. Ces saisies ont été effectuées dans le cadre d’opérations d’envergure visant à démanteler des réseaux de télécommunications non autorisés dans plusieurs gouvernorats du pays.
L’ANRT a mené des opérations judiciaires dans la région du Grand Caire et dans certains gouvernorats de Haute-Egypte, en collaboration avec les départements d’enquête des télécommunications et de la sécurité nationale. Ces interventions ont permis de démanteler deux réseaux illégaux comprenant 5 antennes, 152 routeurs et plusieurs ordinateurs utilisés pour la gestion et l’exploitation de services Internet non autorisés.
Ces réseaux ciblaient plus de 3?000 abonnés dans les régions d’El-Minya et de Louxor, générant des profits illicites. Conformément à l’article 72 de la loi n° 10 de 2003 régissant les télécommunications, les contrevenants encourent des peines de prison allant de six mois à cinq ans, ainsi que des amendes comprises entre 1000 et 10?300 dollars.
En 2022, le régulateur avait déjà procédé à la saisie de 694 routeurs Wi-Fi, 11 antennes externes reliant illégalement cinq sites de télécommunications, ainsi que 27 amplificateurs de signal non autorisés dans les gouvernorats de Gizeh et Beheira. Ces actions ont permis d’améliorer les niveaux de service dans ces zones, selon la NTRA, prouvant ainsi l’efficacité des mesures prises.
Ces opérations judiciaires visent à éliminer les pratiques illégales dans le secteur des télécommunications en Egypte, pratiques qui nuisent à la qualité des services fournis aux utilisateurs. L’ANRT a affirmé qu’elle poursuivra ses campagnes régulières dans les mois à venir contre les établissements violant la législation en vigueur.
L’Autorité appelle également les utilisateurs à vérifier qu’ils bénéficient des services d’opérateurs de télécommunications agréés, car les réseaux non autorisés ne respectent pas les normes de qualité et privent les clients de leurs droits en matière de service après-vente et de résolution des problèmes de qualité.
Melchior Koba
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