Malgré le faible taux de pénétration de l’Internet mobile en Afrique, 28 % selon les données de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie, les solutions numériques rencontrent du succès sur le continent.
Au Kenya, la start-up Aircart permet aux utilisateurs de vendre des services et produits numériques en ligne. Il s'agit entre autres de cours, d'abonnements ou encore de livres. Lancée en juin 2021 par Shadrack Apollo, Wyclif Okwiri et Hassan Kombo, la plateforme est utilisée par plusieurs créateurs africains qui y proposent des contenus numériques destinés à la vente.
«?Nos marchés clés et ceux qui ont été le moteur de l’activité sont l’Inde, les Etats-Unis, le Kenya et le Nigeria. Ces quatre pays représentent plus de 90 % de notre base d’utilisateurs. Nous avons des plans pour nous étendre à d’autres pays, et pour le moment, nous nous concentrons sur les pays africains?», a indiqué Shadrack Apollo.
Après avoir chargé le contenu sur la plateforme d’Aircart, le créateur reçoit un lien qui mène à une page où il peut être acheté en quelques clics. Il peut également partager le contenu avec sa communauté sur les réseaux sociaux dans le but de lui offrir plus de visibilité. La start-up perçoit 10 % de toutes les transactions de vente et envoie des notifications par email à chacune des ventes.
Avec l’explosion des jetons non fongibles (NFT), actifs basés sur la blockchain qui font office de certificat digital de propriété d’un bien, Aircart veut lancer une place de marché qui les prend en compte. Les NFT sont devenus en quelques mois une option intéressante pour les créateurs, en particulier dans le milieu de l’art. Selon des données de Reuters, les ventes de ces actifs ont atteint 2,47 milliards $ au premier semestre de 2021, contre 13,7 millions $ en 2020 sur la même période.
Adoni Conrad Quenum
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