Face aux critiques récurrentes liées au poids élevé des énergies fossiles, en particulier le charbon, dans le secteur électrique sud-africain, le pays s’est doté d’une stratégie qui vise à produire 42 % de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2030.
La ville du Cap en Afrique du Sud, veut produire 2 MW d’électricité à partir des déchets urbains, grâce à des turbines qui sont en cours de raccordement à un système de gazéification depuis le début du mois de mars.
Selon le site officiel de la ville, ce projet est mis en œuvre pour accroître la capacité de distribution de l’énergie électrique de la ville face aux difficultés de la compagnie nationale d’électricité Eskom. En effet, la société est confrontée à la vétusté de ses infrastructures qui entraine de nombreux délestages dans le pays.
Soulignons que cette démarche est essentielle pour l’Afrique du Sud qui souhaite se tourner vers un modèle de production électrique plus vert surtout dans un contexte où, rappelons-le, 80 % de son électricité est produite à partir de centrales à charbon.
«?Il est certain que notre société a encore un long chemin à parcourir avant d’atteindre la durabilité, mais des projets comme celui-ci donnent l’espoir qu’avec la créativité humaine, tout est possible?», a déclaré Grant Twigg, conseiller municipal chargé de la gestion des déchets urbains.