La nouvelle autorité ferroviaire libérienne pilotera le plan de libéralisation prévu pour secteur ferroviaire, afin d’attirer des investissements privés dans le développement de ce domaine clé de l’économie nationale.
Le président du Libéria Joseph Nyuma Boakai a récemment approuvé par décret la création de la National Railway Authority, l’Autorité nationale des chemins de fer. Le décret a effet immédiat concède à la NRA la supervision et la gestion des actifs ferroviaires du pays, l’octroi de licences et l’élaboration d’une réglementation adaptée pour améliorer et développer les infrastructures.
Cet organisme « veillera aussi à l’utilisation efficace et équitable de l’infrastructure ferroviaire par les parties prenantes, en particulier dans le secteur minier et pour le transport de passagers et de marchandises » informent les autorités.
Cette mesure fait partie du plan national des Transports dont l’un des objectifs est de positionner les chemins de fer comme maillon clé de la chaîne logistique des exportations de minerais, et comme un vecteur de stimulation pour d’autres secteurs de l’économie, notamment l'agriculture.
Elle survient peu après la signature d’un accord avec le groupe Guma Africa dirigé par l’homme d’affaires sud-africain Robert Gumede, et la société d’exploration minière américaine High Power Exploration (HPX), pour construire un corridor ferroviaire reliant le pays à la Guinée. Le projet baptisé Liberty Corridor est évalué à entre 3 et 5 milliards USD et vise à faciliter les expéditions de minerai de fer guinéen du gisement de Nimba.