Selon l’UIT, le Gabon est le pays d’Afrique centrale le plus avancé en matière de développement des TIC. En matière de cybersécurité, le pays doit faire des efforts pour combler les lacunes identifiées par l’institution. 

Le Gabon va bientôt adhérer à la Convention de l’Union africaine (UA) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel dite Convention de Malabo. Les membres du gouvernement ont discuté d’un projet de loi autorisant la ratification de ladite convention lors du Conseil des ministres du jeudi 17 octobre.

«?L’adhésion du Gabon à cette Convention dite de Malabo permettra de renforcer le cadre juridique national et de bénéficier de la coopération avec d’autres Etats membres, notamment en matière de transactions électroniques, cybersécurité et lutte contre la cybercriminalité?», peut-on lire dans le compte rendu du Conseil des ministres.

Le Gabon fait partie des pays les moins avancés en matière de cybersécurité, selon le «?Global Security Index 2024?» de l’Union internationale des télécommunications (UIT). L’organisation estime que le Gabon a mis en place un cadre légal favorable à la cybersécurité, le pays ayant obtenu le score maximal dans ce volet (20). Cependant, il présente des lacunes en ce qui concerne l’organisation, le développement des capacités, la coopération et les mesures techniques. Pour ce volet, le pays affiche un score de 0/20.

Le renforcement de la cybersécurité s’avère nécessaire pour consolider les acquis du Gabon en matière de transformation numérique et poursuivre sur cette lancée. Le pays est classé dixième en Afrique (sur 47) et premier en Afrique centrale en matière de développement des TIC selon l’UIT. Il affiche un score de 74,7 sur 100 en hausse par rapport aux 72,9 sur 100 obtenus en 2023.

Isaac K. Kassouwi

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