La Banque Islamique de Développement (BID) a approuvé un financement de 60,30 millions $ pour le Togo, en vue de soutenir des activités génératrices de revenus et de renforcer la productivité agricole. Au total, près d’1,2 milliard $ a été annoncé pour les pays africains par l’institution financière basée à Djeddah en Arabie Saoudite.  

La Banque Islamique de Développement (BID) a récemment approuvé un financement de 60,30 millions de dollars (plus de 36 milliards FCFA) pour le Togo, dans le cadre d'une initiative visant à améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables. C’est à la faveur de la 357e réunion du Conseil d'administration de l’institution financière, le lundi 14 octobre 2024, à Jeddah en Arabie Saoudite.

Ces fonds sont spécifiquement orientés vers le soutien à des activités génératrices de revenus et l'augmentation de la productivité agricole, des axes cruciaux pour le développement économique du pays.

Au Togo, la BID est déjà un partenaire sur diverses initiatives, allant de la protection côtière au soutien à l’électrification rurale. Du reste, l’an dernier, la BID avait signé un accord avec l'International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC), filiale de la Banque Islamique de Développement, ouvrant la voie à des financements de 250 millions $, au profit de trois secteurs : l'énergie, l'agriculture et le développement du secteur privé.

Cette approbation fait partie d'un programme plus vaste, au cours duquel la BID a alloué plus de 3 milliards $ à 20 projets de développement socio-économique dans 17 pays membres. Au total, neuf pays africains ont ainsi bénéficié de décaissements, notamment le Mozambique (avec 19,80 millions $ pour améliorer son système de santé et augmenter l'accès aux services essentiels), le Maroc (près de 480 millions $ pour un projet de centrale hydroélectrique), et la Côte d'Ivoire (281 millions $ pour la construction d'une autoroute visant à améliorer l'intégration régionale et la production agricole), ainsi que le Cameroun (176,3 millions $ pour améliorer ses systèmes de transport).

Ayi Renaud Dossavi