
C’est une victoire majeure pour celui dont le pays abrite une part essentielle du Bassin du Congo, deuxième réserve forestière mondiale après l’Amazonie. L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 17 avril une résolution par 155 voix « pour » en vertu de laquelle elle décide de proclamer la Décennie des Nations Unies pour le boisement et le reboisement dans le cadre d’une gestion durable des forêts (2027-2036). Un seul voix a voté contre.
La protection de l’environnement est le combat de Denis Sassou N’Guesso depuis la création en 1984, en République du Congo, de la journée nationale de l’arbre. Le chef de l’État se bat depuis la COP 27 en novembre 2022 pour inscrire dans l’Humanité la décennie du boisement et reboisement.
Brazzaville a accueilli, du 2 au 5 juillet 2024, la première Conférence Internationale d’Afforestation et de Reboisement (CIAR), en présence d’une demi-douzaine de chefs d’État et de nombreux experts internationaux.
Depuis toujours, le chef de l’État congolais porte en lui une ambition claire qu’il avait partagé lors du sommet des trois bassins forestiers tropicaux organisé à Brazzaville en octobre 2023 : « protéger nos forêts, c’est protéger notre avenir ». Avec le vote de la résolution onusienne, le Président Denis Sassou N’Guesso défend un engagement majeur, une promesse faite à celles et ceux qui hériteront de cette Terre.
Dans ce contexte, l’ONU invite les gouvernements, organisations internationales, société civile, peuples autochtones, communautés locales, secteur privé et milieux universitaires, à appuyer activement la mise en œuvre de cette résolution pour la décennie à venir.
Deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie, la forêt du Bassin du Congo s’étend sur plus de deux millions de kilomètres carrés et reste encore à bien des égards un sanctuaire, riche d’une exceptionnelle biodiversité qui recèle 10% des espèces vivantes recensées sur Terre. Elle est devenue le premier puits de carbone de la Planète, séquestrant annuellement six fois plus de CO2 que l’Amazonie, dégradée par une activité humaine non maîtrisée. La République du Congo est encore largement épargnée par la déforestation et 13% de son territoire est classé en aires protégées.